Au 4ème jour d’immersion au Ghana, et 2ème jour de training auprès des farmers les questions se bousculent et le décalage de culture se fait plus évident. Leurs conditions de vie sont vraiment très difficiles, on voudrait pouvoir aider toutes ces familles et tous ces enfants….
Dans le village où nous travaillons les familles sont majoritairement chrétiennes mais leur église s’accomode de la polygamie encore largement d’actualité…La vie est rythmée par une survie au jour le jour, et le manque de ressources tout comme le manque d’éducation rendent les progrès, l’idee d’un futur meilleur à construire presque impossible.
Le « chef » du village à un énorme pouvoir. Dans ce village isolé, à 1h30 de route de la ville et 30 mn de piste de la route bitumé, il régit avec ses « lieutenants » la vie des habitants du village » . Ils ont leur école, un terrain de foot à l’herbe haute et aux cages percées , un puit, une église…
L’hygiene de base est un concept bien lointain, l’accés au soin restreint : les adultes sont vieillis avant l’âge, leurs bouches dévastées, beaucoup boitent.
Je forge progressivement l’opinion que l’éducation des enfants est la clé pour eux d’un futur meilleur. Mais la tâche est colossale. Pourtant quand on voit tous ces enfants de près on voudrait pouvoir sauver le monde ! 🙂
Bon courage, si tu peux aider et sauver ne serait-ce qu’une famille ce sera déjà une victoire et un grand pas pour leur avenir.
On terminé aujourd’hui la formation par un déjeuner tous ensemble…difficile de juger ce qu’on a vraiment pu leur offrir, mais on a fait de notre mieux:-)
Merci Steph de nous faire partager ta semaine étonnante….et Bravo à toutes les deux de vous consacrer aux autres qui en ont tant besoin!!! bises
🙂